1) Portmann et Schuknecht ont soupçonné

Certains spécialistes comme Portmann et Schuknecht ont soupçonné une cause psychologique à la maladie de Ménière. Selon ces différents auteurs, elle pourrait atteindre un pourcentage de 30 à 40 %, voire 70 %. Qu’en penser ? A mon avis ce n’est pas encore assez tant il m’apparaît que le vertige de Ménière est presque essentiellement un vertige d’origine psychologique. Lancée ex abrupto, une telle affirmation peut surprendre. Elle nécessite pour le moins quelques explications.

2) Le mot « psychologie

Le mot « psychologie » a tellement de significations contradictoires et tellement de connotations négatives qu’il convient de préciser les limites dans lesquelles nous désirons l’employer. Peut-être serait-il bon d’ailleurs qu’il en découle une définition générale, valable pour l’ensemble de nos travaux. J’entends par « psychologique » toute réaction à un événement (ou à toute autre action extérieure) qui demande, pour se manifester, une mobilisation du système nerveux. La psyché circule-t-elle dans le système nerveux ? Impossible de répondre h une telle question. Nous nous bornerons pour l’instant à constater qu’elle y trouve son terrain privilégié. Psyché et système nerveux sont des éléments profondément imbriqués. Par le jeu du système nerveux, l’homme participe à son milieu, entre en relation, communique, agit, interfère, existe, ou, au contraire, s’extrait de son environnement et se referme. Dans cette deuxième hypothèse, le psychisme bloque son appareil sensitif et sensoriel, l’oblige à prendre des attitudes qui deviendront des sources de difficultés.

3) le Ménière est une réponse du psychisme

Dans ce sens, le Ménière est une réponse du psychisme. On peut pronostiquer une origine psychologique à ce dysfonctionnement, sans pour autant orienter le diagnostic dans cette seule et unique direction. Des exemples pris dans un autre domaine feront mieux comprendre ce que nous voulons dire. On connaît les incidences des contre-réactions du psychisme sur des phénomènes tels que l’asthme, l’eczéma, voire l’épilepsie. Certes, ce n’est pas l’oreille en soi qui est à incriminer, mais s’il est vrai que l’appareil auditif est le support de l’audition, il n’en est pas moins vrai que l’écoute relève d’une autre dimension. Entendre est une chose, viser les sons en est une autre. L’écoute exige des conditions particulièrement favorables. Dans le meilleur des cas, elle se met en place sans problème. A toute sollicitation extérieure correspond une réaction interne adaptée à la nouvelle situation. Au centre de ce mécanisme : le système nerveux.

On ne parle jamais du psychisme lorsque celui-ci va bien. Pourtant, dans ces moments-là, il fonctionne de façon optimale. Il résonne à tout ce qui l’environne et réagit à toutes les sollicitations. Le psychisme pourrait être comparé à une sorte de « plasma » qui entoure l’être. Sa sensibilité lui permet d’intégrer toutes les informations qui bombardent l’enveloppe corporelle et les appareils sensoriels. Il les assimile, les intègre, les reproduit en un processus magistral d’incorporéisation. Le corps réagit par des postures et des attitudes où la différence entre physique et psychique n’est plus de mise. Quand elles sont justes (sans distorsion ni effet de placage), elles sont de même nature.

Aller bien, c’est aller psychologiquement bien. Le psychisme n’a alors pas de problème de contre-réaction. Il est libéré et l’individu se sent tellement à l’aise qu’il oublie sa présence. Mais lorsque le psychisme se manifeste, c’est pour révéler une dysharmonie.

Dans ce sens, le Ménière est une réponse du psychisme. On peut pronostiquer une origine psychologique à ce dysfonctionnement, sans pour autant orienter le diagnostic dans cette seule et unique direction. Des exemples pris dans un autre domaine feront mieux comprendre ce que nous voulons dire. On connaît les incidences des contre-réactions du psychisme sur des phénomènes tels que l’asthme, l’eczéma, voire l’épilepsie. Certes, ce n’est pas l’oreille en soi qui est à incriminer, mais s’il est vrai que l’appareil auditif est le support de l’audition, il n’en est pas moins vrai que l’écoute relève d’une autre dimension. Entendre est une chose, viser les sons en est une autre. L’écoute exige des conditions particulièrement favorables. Dans le meilleur des cas, elle se met en place sans problème. A toute sollicitation extérieure correspond une réaction interne adaptée à la nouvelle situation. Au centre de ce mécanisme : le système nerveux.

On ne parle jamais du psychisme lorsque celui-ci va bien. Pourtant, dans ces moments-là, il fonctionne de façon optimale. Il résonne à tout ce qui l’environne et réagit à toutes les sollicitations. Le psychisme pourrait être comparé à une sorte de « plasma » qui entoure l’être. Sa sensibilité lui permet d’intégrer toutes les informations qui bombardent l’enveloppe corporelle et les appareils sensoriels. Il les assimile, les intègre, les reproduit en un processus magistral d’incorporéisation. Le corps réagit par des postures et des attitudes où la différence entre physique et psychique n’est plus de mise. Quand elles sont justes (sans distorsion ni effet de placage), elles sont de même nature.

Aller bien, c’est aller psychologiquement bien. Le psychisme n’a alors pas de problème de contre-réaction. Il est libéré et l’individu se sent tellement à l’aise qu’il oublie sa présence. Mais lorsque le psychisme se manifeste, c’est pour révéler une dysharmonie.

4) Une « âme » (une psyché)

Une « âme » (une psyché) malade, une âme en déphasage avec-lé milieu, est bloquée par des mécanismes de défense qui ne lui permettent pas de « s’épanouir » en sa vraie fonction d’inler-communication. L’âme est en réalité l’extension énergétique, l’enveloppe du corps. Il est difficile d’en dire plus. Pour les uns ces images sont évidentes, pour les autres tout à fait farfelues. Disons pour satisfaire ces derniers que de telles énergies ont pu être vérifiées et, pour contenter les autres, qu’il s’agit d’images analogiques.

La psyché ignore la maladie. Parfois, faute d’ouverture sensorielle, elle ne peut être stimulée correctement. Elle n’offre alors que des réponses insolites.

Lorsque le psychisme va bien, l’être va bien sur le plan mental et sur le plan physique. On dira de lui qu’il a du tonus. L’âme s’adapte, vibre et s’accommode de tout. Elle communique sans souci et se met à l’unisson de toute relation humaine. Malheureusement, de tels états ne sont pas fréquents. Peu d’hommes peuvent se vanter d’appartenir à une catégorie aussi parfaite. Est-ce donc le reste de l’humanité qui est malade ? Certainement pas. Les troubles psychologiques ne sont pas systématiquement pathologiques. Nous parlerons plutôt d’ailleurs de difficultés psychologiques.

Quand toutes les potentialités de la psyché ne sont pas mises en circuit correctement, on constate des ratés d’ordre sensitivo-sensoriel, des carences sensitivo-motrices, des maladresses, des sortes de plages immatures dans le comportement. La psyché fonctionne, mais à petite vitesse. Les manques, les défaillances sont de tous ordres mais on les retrouve en règle générale dans l’appareil vestibulo-cochléaire. Elles se manifestent par des déficiences de l’écoute sans qu’il y ait nécessairement atteinte du système auditif car, nous l’avons signalé, il s’agit de deux fonctions bien distinctes. Le psychisme, lui, reste hors de portée. Il n’est pas concerné par ces dérapages.

5) le système neuronal

Il est un élément fonctionnel qui s’organise avec le système neuronal pour mettre en tension l’activité dynamique. Tout se passe comme si la vie dégageait un champ dont on peut dire qu’il est la résultante de cette force vitale. Cette dernière est d’autant plus décelable par ce processus que l’être vit en sa totalité, libéré des contraintes. Les notions de « réaction d’origine psychique», de « fait psychologique » n’impliquent aucune anomalie du psychisme lui-même. D’ailleurs, qu’est-ce qui n’est pas psychique dans l’homme ? Toutes ses réactions sont en rapport avec sa psyché. Celle-ci est difficile à saisir puisqu’elle est justement dans tout, si subtile qu’elle en devient insaisissable. Immatérielle, immortelle, elle témoigne de son adhérence à la vie, âme vibrante et chantante résonnant aux accents de l’être qui la suscite.

Cette anima fluide, délicate et mouvante est en même temps si liée à la matérialité corporelle qu’il est presque impossible de la discerner seule. Elle ne peut exister qu’en fonction de la vie elle-même. Et quand cette dernière se retire, elle l’entraîne avec elle. La psyché est en quelque sorte la plus transparente manifestation de la vie. Elle ne vit pas par elle-même. Elle n’est pas spontanée. Elle est une manifestation, un résultat. Elle s’allume avec la vie, dès sa conception et, peu à peu, détermine un champ d’énergie enveloppant le corps et le débordant.

L’âme est la source et l’espace de la communication. Pour fonctionner pleinement, sans encombre, elle cherche un milieu favorable. Elle le trouve dans le système neuronal. Ses possibilités d’intégration sont immenses : elles vont de l’univers jusqu’aux atomes, ceux-là mêmes qui constituent le corps.

Le système nerveux est un lieu de réflexion. Tout peut y être introduit, transformé à l’échelle humaine, transcrit en terme de langage. L’homme est l’imbrication d’un Etre dans un corps, c’est la condition de son périple existentiel. Il communique avec son milieu et dégage ainsi autour de lui un champ, un véritable plasma psycho-sensoriel : l’âme.

6) Tout événement, extérieur ou intérieur

Tout événement, extérieur ou intérieur, proche ou lointain, entre en contact avec elle, se manifeste par des modifications sensibles, sensorielles et comportementales. E ne sont que des réponses grossières s’exprimant au niveau du système nerveux, mais elles témoignent des mouvements discrets de ce champ subtil.

Ainsi, les causes du Ménière sont à rechercher dans le psychisme. Silencieux et secret, celui-ci réagit par des réactions qui nous échappent et s’expriment dans des « attitudes » sensitivo-motrices et, par voie de conséquence, dans postures comportementales.

7) Le Ménière, troubles psychologiques

Le Ménière, comme d’autres troubles psychologiques, affecte le plus assujetti à l’âme et le plus obéissant de nos organes : l’oreille. L’oreille est une porte ouverte sur la faculté d’écoute, Elle débouche sur le champ conscient. Organe majeur de la communication, elle réagit avec une particulière sensibilité, une singulière fidélité aux moindres modifications de la psyché.

Je ne cesse de faire l’apologie de l’oreille depuis quarante ans. Quand on songe à tout ce que cet organe contrôle, on ne peut qu’être émerveillé. Pour moi, l’homme est une oreille promue à l’écoute et faite pour répondre aux appels de haute instance. Il existe certes un lieu où le calme est atteint avec plus ou moins de bonheur. Il est vrai aussi que toutes les agitations périphériques du psychisme ont pour résultante un état apparemment plus apaisé. La transcription sur l’appareil sensoriel flanqué de ses latences, de ses inerties propres, écrête heureusement une bonne partie de ces micro-agitations.

L’oreille donne des indications très variées sur les réactions psychiques. Voilà plus de trente ans que nous savons les analyser grâce à un test que nous avons mis au point et sur lequel nous aimerions nous attarder quelques instants. Il s’agit du test d’écoute.

8) Le test d’écoute

Le test d’écoute

Ce test est né alors que je dirigeais le laboratoire de physiologie acoustique des Arsenaux de l’Aéronautique à Châtillon-sous-Bagneux et à Saclay. Nous procédions à des examens audiométriques systématiques sur des hommes et des femmes vivant auprès de réacteurs ou dans des ambiances sonores de haut niveau : ateliers de chaudronnerie, de rivetage, de décolletage, de fraisage, etc. Nous surveillions ces sujets soumis aux bruits pour dépister les effets provoqués par les intensités sonores élevées. Je remarquai de nombreuses correspondances entre les courbes d’audition et certaines données comportementales telles que la fatigue. Puis, les mois passant, je découvris des connexions entre l’allure de la courbe et l’allure générale posturale. Je relevai également une surprenante identité de pathologie entre les sujets présentant une même courbe auditive. Mille et un faits forçaient ainsi mon attention, sans même parler des contre-réactions vocales liées aux altérations d’audition.

 

Ces réflexions m’occupèrent entre 1944 et 1953. Parallèlement, je conduisais une clientèle oto-rhino-laryngologique et je devenais un des spécialistes de la phoniatrie. Il me sembla donc nécessaire de mettre en rapport les courbes audiométriques avec un ensemble de troubles touchant au domaine relationnel ou émotionnel. Je rapprochai les courbes audiométriques des phénomènes vocaux, des attitudes posturales, des modifications comportementales, des changements de tonus et des asthénies latentes dont se plaignaient mes patients.

 

Tous ces indices collectés au cours du temps soutenaient mon attention, se cristallisaient progressivement et anticipaient ainsi la mise en forme du test d’écoute. Un jour, le phénomène devint pour moi évident. Comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Nous étions en 1955/56. Depuis, le test d’écoute a fait la preuve de sa validité et de sa fiabilité. Il est devenu une épreuve classique.

 

Test projectif, le test d’écoute révèle les réactions psychologiques sous-jacentes et les tensions qui les provoquent. En analysant les réponses vestibulo-cochléaires aux impulsions acoustiques, il permet d’expliquer les contre-réactions posturales. Mais le test d’écoute, en visualisant les réponses apportées par un sujet aux informations sonores, donne les clefs de son comportement générai dans bien d’autres domaines : communication, langage, socialisation, etc. C’est l’insertion d’un être dans son milieu qui nous apparaît ainsi.

Avec ses réponses sensitivo-sensori-motrices, le test d’écoute découpe la posture en « tranches métamétriques », c’est-à-dire en couches successives liées aux différents étages neurologiques. Les graves sont attribués à la partie inférieure, les aigus bénéficient de la partie haute du corps. Chaque tranche (ou métamètre), avec ses réponses neurologiques, sensorielles, motrices et souvent neurovégétatives correspond à un organe situé dans la largeur afférente à cette tranche.

 

J’ai pu ainsi dénombrer les hauteurs tonales correspondant aux différents métamètres et, par voie de conséquence, décrire avec précision un spectre tonotopique répondant aux organes. Le test d’écoute donne bien d’autres informations. Nous savons quel organe (ou plus exactement quelle tranche du corps) est en difficulté. Nous pouvons, sans risque important d’erreur, prévoir la possibilité pour un organe d’entrer dans un circuit de somatisation. Ainsi, sur une oreille dont le fonctionnement est révélé par le test d’écoute, s’ordonnent les différentes couches du soma.

9) Des chanteurs d’opéra

En somme, le comportement corporel sous toutes ses formes est révélé par le fonctionnement d’un seul organe : l’oreille. Autre intérêt : avec le test d’écoute, le diagnostic est rapide, voire prédictif. L’oreille a une action directe sur les autres organes. En modifiant ses capacités de perception, on transforme l’état du corps. Pour toutes ces raisons, nous sommes arrivés progressivement à attribuer de plus en plus de fonctions et de vertus à l’appareil auditif.

Certes, beaucoup de gens sont encore heurtés par cette manière de voir. Peut-être parce qu’ils n’y ont pas songé ou parce que, par manque de temps, ils n’ont pas la possibilité d’y consacrer quelques réflexions. Les processus mis en cause ne manquent pas de complexité, il est vrai. Mais ils sont riches en réponses et si proches de ce qui existe qu’il n’y a aucun effort à faire pour suivre notre raisonnement. Ainsi, ceux qui ont décidé de s’engager dans la compréhension de tels processus n’ont qu’à se laisser entraîner dans la succession des interrogations-réponses qui jalonnent une démarche médicale tout à fait naturelle. Il est vrai que la maladie prend un sens différent si on l’étudié dans un but curatif ou pédagogique, ce qui est notre cas.

La médecine s’oriente de plus en plus vers le « trait-symptôme à valeur sémantique ». Il y aurait lieu de s’attarder sur cette notion bien particulière mais ce serait trop alourdir le propos que nous avons décidé de développer concernant le Ménière. Tout a un sens. Les symptômes constituent une réponse ayant une signification. Le symptôme s’inscrit dans le corps et le fait si profondément qu’il finit par être décelé par cet appareil détecteur sans équivalent qu’est l’oreille.

Prenons un exemple. Une pointe acérée à 1 000 Hz sur les deux courbes de la réponse tonale (osseuse et aérienne) révèle une souffrance au plexus solaire. Nous pensons à un ulcère d’estomac localisé sur la petite courbure et s’accompagnant d’un déplacement de la sixième dorsale dans le sens antéro-postérieur. Ces renseignements ne doivent pas être interprétés uniquement comme un signe local, spécifique à la zone déterminée, mais aussi révélateurs d’une souffrance humaine relevant du physique, du moral et du comportement qui se manifeste notamment dans la voix. Celle-ci est agressive, tendue, souvent nasalisée.

Le 1 000 Hz a des effets in situ mais c’est en fait tout le corps qui réagit à la souffrance. Cette fréquence révèle, au niveau des systèmes nerveux et neurovégétatif, une attitude comportementale et relationnelle bien spécifique. Posture de blocage douloureuse, introversion avec des émergences d’agressivité non intentionnelles et irrépressibles : bref, nous avons le tableau classique d’un sujet tendu porteur d’un ulcère gastrique.

Il en sera de même si une autre tranche métamétrique, la 4e par exemple, est touchée : l’asthme sera souvent là-résultante résonantielle de cette localisation mise en cause. Diverses conséquences peuvent être induites par d’autres figures du test d’écoulé, qui sortent du cadre simple, telle l’épilepsie. Il semble que le Ménière auquel nous consacrons cet ouvrage relève des mêmes processus.

Le Ménière est, pour nous, une réponse comportementale du psychisme qui essaie de résoudre un conflit. Le déclenchement se fait hors de la conscience. On ne décide pas volontairement de faire un Ménière plutôt qu’une épilepsie, mais il semble qu’il existe plus spécifiquement, et sans qu’on sache le discerner pour l’instant, un terrain qui serait peut-être plus favorable à l’éclosion de telle ou telle maladie à la place d’une autre. Il est pourtant impossible de parler de prédisposition.

Le test d’écoute nous est d’ailleurs ici d’une aide très précieuse. Il offre le diagramme de la communication. Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que l’oreille est l’organe majeur des relations verbalisées. Si un sujet décide de ne plus écouter, il a plusieurs moyens à sa disposition :

10) la surdité pure et simple

la surdité pure et simple. Mais c’est un processus long, souvent fastidieux, donc peu utilisé en cas d’urgence ;

11) la scotomisation

la scotomisation de zones électives de l’audition : voix de la mère, du père ou de tout autre spectre vocal. L’oreille est capable de provoquer des blocages de l’analyse fréquentielle en supprimant la réception des fréquences aiguës, graves, etc. Mais le prix à payer est élevé et entraîne une rupture totale ou partielle de la communication. Cette coupure peut se faire* de diverses manières. L’oreille supprime certaines fréquences de l’audition et provoque des fermetures. Elle ne parvient plus à analyser les sons, ne procède plus à la discrimination fréquentiellc. Résultat ? Dans certaines plages, la sélectivité auditive à telle ou telle voix est supprimée, réduisant considérablement toutes les informations empruntant ce canal. Le message ne disposera que d’un passage étroit et ne parviendra à son but qu’à travers une incroyable déformation, source d’erreurs, de contre-sens et facteur d’angoisse.

Au prix d’un effort et d’une fatigue considérables, une adhésion peut parfois se produire, niais le plaisir d’écouter n’existe plus. Peu de gens peuvent soutenir une telle attention qui d’ailleurs n’excédera jamais plus de dix à quinze minutes par heure. Dans ce cas, il est évident que la mémoire des messages est réduite, la concentration également.

L’oreille, cette antenne par excellence, cet objectif braqué sur l’environnement, est donc capable d’ouvrir grand son diaphragme ou de le fermer, d’intercaler les filtres qui lui plaisent, d’éluder sa présence ou, au contraire, d’augmenter ses possibilités dans une zone particulièrement bien centrée.

Mais le Ménière ?

Le Ménière est un montage qu’offre le psychisme pour régler à sa manière un problème qui ne semble pas pouvoir se résoudre d’une autre façon. Le test d’écoute nous montre un désir de couper les relations avec le monde environnant, toujours en fonction d’une personne déterminée et qui sera en quelque sorte visée.

Selon que cette personne sera du sexe masculin ou féminin, l’une ou l’autre oreille sera atteinte. Mais il n’est point nécessaire d’entrer ici dans plus de détails. Nous cherchons à satisfaire l’attente de quelques-uns, nous n’essayons pas d’éluder le problème. Il ne sert effectivement à rien de connaître les causes des réactions psychiques pour les modifier, contrairement à ce que d’aucuns peuvent prétendre avec tant d’insistance. Seul importe le besoin de se conforter dans l’idée que la cause du trouble est psychologique, ce qui nous donne un accès facile pour envisager la récupération.

Si tout était organique, ce serait plus complexe et, en tous cas, hors d’atteinte par nos techniques qui visent essentiellement à rétablir la fonction. Nous essayons de réduire la cause du trouble en nous attaquant aux mécanismes d’écoute. Avec l’aide de ces techniques, l’oreille retrouve sa dynamique, les problèmes ne se règlent ni par élimination ni par effacement mais simplement par relativisation des uns par rapport aux autres.

12) Le psychisme sur le plan comportemental

Si le psychisme régit tout sur le plan comportemental, comme nous avons tenté de l’expliquer à différentes reprises, la maladie de Ménière revêt alors une dimension tout à fait particulière.

Malgré son allure dramatique, cataclysmique, elle ne constitue en fait qu’un moyen de sidérer l’écoute. Le vertige de Ménière est une réaction exagérée que développent certains sujets devant un problème parfois mineur. Ils l’utilisent comme un remède drastique pour couper la communication avec un univers jugé intolérable. Ceux qui s’engagent dans une telle voie ignorent les tristes inconvénients qui les attendent.

13) En guise de témoignage

En guise de témoignage, nous présentons ici les mésaventures d’un homme de la cinquantaine frappé soudainement de vertiges effroyables, doublés d’une surdité à éclipses accompagnée d’un vacarme dans les oreilles allant jusqu’à l’intolérable.

De quoi devenir fou. Sans recours à d’autres moyens qu’à l’absorption de produits de plus en plus « déconnectants », il n’avait pratiquement plus d’activité professionnelle.

Mais ce brave homme, force de la nature par ailleurs, ne pouvait comprendre les mécanismes qui l’avaient conduit dans une telle impasse. Non pas qu’il s’y refusât, tout au contraire. Il faisait un effort certain pour nous suivre dans ce que nous lui proposions.

Une rééducation sous Oreille Electronique fut donc entreprise, mais dès qu’un mieux apparaissait, cet homme était repris d’une frénésie sportive qui lui faisait faire du jogging jusqu’à l’épuisement. Ces performances ne nous arrangeaient guère sur le plan des pressions labyrinthiques que nous essayions par ailleurs de régler et de stabiliser.

Elles ne l’aidaient pas non plus, et tandis qu’il était à nouveau frappé de vertiges, il s’enfuyait dans un immobilisme forcené. Désespéré, privé de ses activités professionnelles et de son sport préféré, il végétait dans un coin de son appartement.

Ainsi, il oscillait entre une écoute satisfaisante et une surdité angoissante, passant d’une impressionnante hyperactivité à une apathie des plus déconcertantes. En somme, il fuyait de toutes les manières, soit en s’engageant dans une course effrénée soit en s’enfonçant dans une attitude de non-communication qui le retrouvait totalement prostré. De toute façon, il s’éloignait physiquement ou se déconnectait psychologiquement. C’était, à ne pas en douter, une même réponse à une problématique bien spécifique.

Autrement dit, notre « méniériste » prenait la fuite soit en s’engageant dans une activité sportive exacerbée soit en adoptant une position de retrait qui le séparait de son environnement familial.

Mais qu’avait donc cette atmosphère, cette ambiance qui le conduisait ainsi à s’éloigner, à s’effacer ? Rien d’autre que la voix de sa femme, qui traduisait bien sûr tout un ensemble comportemental insupportable. Il suffisait d’entendre cette voix lors de la consultation ou au cours d’une conversation téléphonique pour avoir envie de fuir, comme ce malheureux mari, les insupportables mélopées de cette véritable harpie.

Notre homme avait donc trouvé le moyen de déconnecter en faisant une coupure systématique de l’écoute gauche préférentiellement, avec les conséquences du Ménière que l’on connaît maintenant : vertiges, surdité, bourdonnements. Puis, non content d’en arriver à la coupure symbolique avec cette relation féminine, il par-, vint à provoquer les mêmes phénomènes à droite. On imagine facilement la suite de cette malheureuse aventure.

D’ailleurs, des réactions de défense autres que celles que nous venons d’exposer peuvent être détectées. Ainsi, il n’est pas plus extraordinaire de faire une crise comitiale qu’un Ménière. Les deux processus ne sont pas aussi éloignés l’un de l’autre qu’on pourrait le penser. Le premier est une atteinte d’origine centrale, le second reste périphérique. Maints arguments, à notre avis, plaident en faveur d’un tel rapprochement, même si les conséquences se manifestent de manières totalement différentes. Nous en avons parlé dans d’autres publications et c’est bien entendu sur le syndrome de Ménière que nous aimerions nous attarder aujourd’hui.

14) Un matin fatidique

Ainsi, un beau jour, ou plus exactement un matin fatidique, une crise survient qui sidère l’équilibre et l’audition, tandis que l’univers sonore s’embrume derrière la rumeur d’un bourdonnement qui peut aller jusqu’à l’intolérable.

L’origine de ce cataclysme n’apparaît pas toujours immédiatement. Elle est le plus souvent occultée. Il est difficile de la percevoir de prime abord. Parfois la perturbation et le trouble avant-coureur surviennent quelques jours ou quelques heures avant la crise. Mais celle-ci, en réalité, précède toute une dynamique sous-jacente qui évolue de manière souterraine, et lorsqu’elle survient, on ne peut en saisir la véritable cause. Elle suppose en aval une sommation de stress qu’il y a lieu d’analyser.

Le psychisme est empli de possibilités adaptatives. Il subit une série de tracas, de tensions répétées, de situations mal vécues qui s’accumulent. Puis un jour, à l’occasion d’un tout petit accroc qui passe parfois inaperçu, la crise se déclenche brusquement, avec tout son train de signes symptomatologiques.

Le psychisme ressemble à un bassin. Plus il est grand et plus il faudra de temps pour le remplir, mais seule la dernière goutte le fera déborder. Par ailleurs, lorsque les crises se sont installées — et là« aussi le rapprochement avec la comitialité est frappant — et qu’une certaine ancienneté s’est établie, la moindre pichenette risque de déclencher un drame qui, en fait, est toujours sous-jacent, latent. Le bassin est plein et il déborde à la moindre occasion.

15) l’homme ou la femme préférer se réfugier plutôt que d’assumer

C’est justement là où l’on verra l’homme ou la femme victime d’un Ménière préférer se réfugier dans la crise plutôt que d’avoir à assumer une situation conflictuelle. Il y trouve des compensations. Son état attire l’attention et la pitié de son entourage. Il y a, chez lui, un désir de se faire reconnaître, serait-ce comme handicapé.

Car, en fait, le vertige du type Ménière est un réel handicap. Il ne faut pas négliger l’importance d’un tel trouble. Le stress vécu dans le Ménière remet en question la maîtrise de la verticalité et le contrôle de la posture. Celui qui en est victime doit mobiliser toute son attention pour les reconquérir. Et l’inquiétude qui succède à la crise est d’autant plus compréhensible que le déséquilibre physique s’associe à une perte de l’équilibre moral. Des phénomènes du type dépressif peuvent alors se manifester et faire disparaître chez le sujet la confiance qu’il avait en lui.

L’incertitude de tenir convenablement sur ses jambes mobilise énormément son attention. Il paie cher le droit de vaquer à ses occupations et de maintenir une apparente stabilité aux yeux d’autrui. Il a du mal à se déplacer avec assurance. Pour marcher droit, il a besoin de compensations permanentes parmi lesquelles le contrôle oculaire joue un rôle important pour lui permettre d’évoluer dans la vie pratique. Il met en œuvre une énergie de correction considérable, constante et en définitive épuisante. Ses deux labyrinthes maîtrisant mal la lutte antigravifique, renforcent son impression de fatigue.

Le vertigineux est réduit à être asymétrique dans sa fonction d’équilibre. Cette anomalie peut jouer bien entendu de manière plus ou moins sensible suivant les individus, selon qu’ils sont capables de surmonter la situation ou qu’ils se montrent complètement désemparés. En général, les « Ménière » atteints à l’oreille droite se plaignent de fatigue, de difficulté d’écoute, de mémorisation et de concentration. Les deux oreilles ont une dynamique psychologique totalement différente. La droite, comme son nom l’indique, est l’oreille directrice. Elle tient sous sa coupe les contrôles les plus affinés, notamment ceux concernant le langage. L’oreille opposée, la gauche donc, n’offre pas toutes ces particularités. Si bien que généralement, si c’est l’oreille gauche qui vient à être supprimée par un syndrome de Ménière, il y a moins de troubles sur le plan de la recherche conceptuelle que lorsqu’il s’agit de l’oreille droite.

16) Le vestibule loin d’être mort

Le vestibule atteint est loin d’être mort. Il manifeste sa présence en désirant jouer son rôle à part entière, mais malheureusement, il le fait d’une manière asymétrique et instable. Si bien qu’aucun dialogue ne parvient à s’instaurer mire 1rs deux labyrinthes. D’où cette étrange et pénible sensation mie ressent le « méniériste » de n’être plus le même qu’auparavant. I/intégration de l’image de soi est différente et laisse un certain malaise.

Il n’est pas abusif de répéter que l’individu atteint d’un vertige de Ménière se sent déséquilibré même en période d’accalmie, hors de la phase de crises. Mal assuré dans sa statique, peu confia ni dans sa dynamique, il vit une angoisse permanente. Il peut même se sentir attiré sur le côté, particulièrement dans la rue, comme s’il était dans un état se rapprochant de celui d’ébriété.

Cet ensemble de permanente insécurité contraste avec les (ails observés dans les cas de vertiges labyrinthiques d’origine infectieuse, virale notamment. Le tableau initial peut être le même, avec une brutalité identique et des signes tout à fait semblables. Cependant l’orage disparaît rapidement, dans les jours qui suivent et, qui mieux est, il se résout définitivement. En effet, le labyrinthe opposé, celui qui a été hors d’atteinte du processus pathologique, prend le relais opérationnel. Il intègre à ses fonctions propres celles-là mêmes qui étaient sous le contrôle du labyrinthe sidéré.

17) Un labyrinthe peut donc, à lui seul

Un labyrinthe peut donc, à lui seul, acquérir la maîtrise de l’organisation sensori-motrice qui assure la statique et la dynamique. Par contre, sur le plan linguistique, les fonctions ne peuvent être interchangées. Chaque oreille, dans sa globalité, offre uni dynamique fonctionnelle propre, notamment sur le plan du langage, de la mémoire, de la concentration. L’oreille droite joue un rôle prépondérant.

Ainsi tandis que, lors d’une atteinte virale, le coup est soudainement porté, sans qu’une raison apparente n’en explique la présence, pour le Ménière l’origine psychologique est à rechercher. Elle bride les potentialités inhérentes à l’écoute, allant jusqu’n In suppression de cette faculté en perturbant la fonction.

Ce que nous aimerions voir ressortir de ce chapitre, c’est l’importance que nous accordons au psychisme dans un dérèglement dont la résultante est le syndrome de Ménière.

Il me plairait de développer un jour un thème tendant à prouver à quel point les états d’âme sont à l’origine de nombreuses maladies. Ils peuvent susciter directement des mécanismes de déséquilibre dans la sphère essentiellement fonctionnelle. Ils peuvent aussi toucher électivement des systèmes plus spécifiques, cellulaires ou organiques. Enfin, ils sont à même de provoquer, dans certains cas, l’état proprement dit de « maladie » au sens fort, étymologique du terme qui aboutit au « mal habitus » que l’on peut traduire par l’expression « en mauvaise posture ».

18) Nous préférerions dire

Nous préférerions dire, pour ce dernier point, que l’individu malade est en dehors de l’orbite assignée, en proie à des risques de dérapages. Ceux-ci peuvent être exprimés soit par des états pathologiques organiques soit par des abandons purs et simples de cette ligne directrice et se manifestant sous forme d’aliénation. Heureusement, la somatisation nous sauve souvent de cette énucléation.

19) Pour le psychologue

Ainsi, pour le psychologue, qui dit syndrome de Ménière dit problème de communication par élimination de la rencontre avec le « non-désiré ». On sait maintenant que ce non-dialogue se traduit par une suppression de la fonction de contrôle, par une élimination du canal acoustique réservé à cet « autre » rejeté.

 

Mais hélas, couper ainsi la relation avec un individu, c’est également compromettre celle réservée à tous ceux qui sont tributaires du même canal de communication. C’est aussi créer un déséquilibre, non seulement avec l’autre mais encore avec soi-même.

Rétablir la fonction constitue une démarche de régénération, de restructuration du désir perdu ou refusé de communiquer, de dialoguer. Elle est aussi un moyen pour l’être humain de récupérer et son équilibre physique et son équilibre psychique.

Alfred Tomatis VERTIGES

…/…Chapître suivant : Que faire devant un vertige de Ménière ?

20) A lire aussi

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La Musique de Mozart que nous utilisons demeure pour nous, jour après jour, de l’ordre de la grâce. Il est difficile à l’Homme enfermé dans ses problèmes existentiels de mesurer, en toute lucidité, ce dont, en toute conscience, W.A. MOZART a fait don à l’Humanité. Premiers signes de fermeture…

 

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Chez l’enfant, l’énurésie peut avoir des causes physiologiques ou psychologiques. Chez l’adulte, elle résulte souvent d’un problème d’enfance qui n’est pas résolu. N’ayez pas honte, et fiez-vous aux remèdes naturels : ils aident à merveille.

 

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Un espoir pour traiter le vertige de Ménière Psychisme et système nerveux sont Psychisme et système nerveux sont profondément imbriqués. Par le jeu du système nerveux, l’homme participe à son milieu, entre en relation, communique, agit, existe ou ,au contraire, s’extrait de son environnement et se renferme. L’oreille est l’organe majeur de la communication. Elle réagit avec une particulière sensibilité aux moindres modifications du psychisme.

    • l'Efficacite de la technique Tomatis

l’Efficacite de la technique Tomatis Lire l’article

Résultat de l’ETUDE EUROPEENNE Le projet AUDIO-LINGUA a été réalisé sur 3 ans auprès de différentes universités européennes avec le soutien financier de la Commission des Communautés Européennes dans le cadre du programme SOCRATES*. La recherche a été initiée en 1993 par le Docteur Ulrike Kaunzner de l’Université de Bologne – Italie, avec le concours technique de la société DIAPASON de Milan.

 

    • L'Epilepsie

L’Epilepsie Lire l’article

aide considérable pour les personnes souffrant de l’épilepsie? L’Audio-Psycho-Phonologie est une discipline nouvelle, fondée par le Professeur Alfred Tomatis, spécialiste ORL de formation, et qui est pionnière dans l’application de technique de stimulation psycho-auditive.

Comment une stimulation psycho-auditive peut-elle être une aide considérable pour les personnes souffrant de l’épilepsie?

Pour répondre à cette question, il nous faut élargir notre conception souvent limitée de l’oreille à l’audition.

 

    • La voix maternelle

La voix maternelle Lire l’article

le matériau le plus noble de l’audio-psycho-phonologie 120mins Saloon A Intermediate La suite

La voix maternelle, le matériau le plus noble de l’audio-psycho-phonologie Nous disposons toujours de la possibilité d’entreprendre une cure audio-psycho-phonologique en nous basant sur la thérapie par la voix maternelle. Elle nous permet de reprendre la communication à une époque où elle était reine, où rien ne s’opposait entre la mère et son foetus. Nous enregistrons la voix de la mère pendant une demi heure et nous la restituons filtrée à travers le simulateur électronique qui va reproduire l’écoute foetale, soit la manière d’entendre du foetus… L’enfant ou l’adulte écoute alors les fréquences qui lui parvenaient lorsqu’il était dans l’utérus.

 

    • Le role de l'oreille

Le role de l’oreille Lire l’article

le matériau le plus noble de l’audio-psycho-phonologie 120mins Saloon A Intermediate La suite

La différence entre entendre et écouter c’est comme celle entre voir et imaginer. On peut avoir une audition moyenne mais être toujours tendu vers le message qui arrive.

Elle recharge constamment le cerveau en énergie grâce aux fréquences aiguës qu’elle analyse et transforme en stimuli qui vont exciter le cortex. 90 % de l’énergie dont a besoin le cerveau est fournie par des sons, le reste étant fourni par l’alimentation (glucides). Il faut dire que cette fonction reste quasiment ignorée.

 

    • La Maladie d'Alzheimer

La Maladie d’Alzheimer Lire l’article

le matériau le plus noble de l’audio-psycho-phonologie 120mins Saloon A Intermediate La suite

La stimulation sensorielle est source d’un mieux-être incontestable chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Qu’elle soit pratiquée en établissement ou à domicile, la stimulation sensorielle est source d’un mieux-être incontestable chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

 

    • L'oreille electronique

L’oreille electronique Lire l’article

L’entraînement à la perception sonore (S.T.E.P.S.)

Les travaux de recherche d’Alfred Tomatis (médecin ORL – audiophonologue, 1920-2001) concernant l’audition-phonation, la voix, la communication et le rôle essentiel attribué à l’oreille dans les mécanismes de l’apprentissage des langues étrangères sont aujourd’hui mondialement reconnus.

Shmuel Haggaï 01 01 2018

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